La majorité des cyclones qui passent sur les Petites Antilles ou s'en approchent ne possède pas de structure classique comme on peut le voir dans le cas
de grands cyclones comme HUGO en 1989, LUIS en 1995, DEAN en 2007 ou encore IRMA en 2017. Le plus souvent, on a affaire à des systèmes dits "cisaillés",
avec un centre dépressionnaire détaché de la zone pluvieuse principale ou à sa bordure, conséquence généralement d'un environnement atmosphérique hostile
à son développement et à sa concentration.
Ce type de phénomène est très complexe dans sa structure et difficile à modéliser. L'activité associée varie constamment en intensité et dans l'espace, ce
qui rend particulièrement ardu, voire encore impossible à ce jour, la détermination anticipée des lieux qui seront réellement touchés. Un territoire peut donc être
placé en état d'alerte cyclonique au vu du rapprochement du moteur de la circulation représenté par le centre tourbillonnaire, sans subir au final de fortes intempéries
qui gravitent à distance.
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| L'illustration ci-dessous schématise parfaitement ce type de structure.
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Nous présentons ci-dessous quatre exemples documentés de ces perturbations.
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1979 - CLAUDETTE
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1998 - GEORGES
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2015 - ERIKA
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2023 - PHILIPPE
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