Un vrai trompe-l'œil
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Ce volet a pour objectif d'illustrer la façon dont les images satellite de type Infrarouge ont tendance, dans certaines situations, à agrandir
artificiellement la partie réellement active d'une perturbation. Les présentations ci-dessous montrent comment des zones nuageuses inoffensives sont
représentées de manière quasi-similaires à celles porteuses d'orages ou de fortes précipitations.
🢂 Les satellites Grâce à leurs instruments embarqués (imageur, sondeur, ...), les satellites météorologiques surveillent une multitude de paramètres depuis l'espace : température des sols et des océans, pression atmosphérique, concentration en vapeur d'eau dans l'atmosphère, vent à certains niveaux d'altitude ... Ils offrent surtout une couverture globale des formations nuageuses, avec des images et des données très utiles (notamment au-dessus de zones peu ou pas couvertes par les autres instruments de mesure comme les déserts et les océans), et émettent sur plusieurs canaux du spectre électromagnétique. Canal Visible : Le radiomètre embarqué sur le satellite mesure le rayonnement solaire réfléchi par les nuages ou la surface terrestre, les images n'existent donc qu'en pleine journée lorsque le soleil est bien présent. On peut admettre grossièrement que ce type d'image pourrait être obtenu avec un appareil photographique noir et blanc si on le plaçait à bord du satellite. Les nuages apparaîtront d'autant plus blancs qu'ils sont épais, que leur contenu en eau est important et que les gouttes sont petites. Certains nuages de haute altitude, très fins (Cirrus) sont parfois quasiment invisibles. Canal Infrarouge : Les images satellites infrarouges permettent de visualiser les nuages de jour comme de nuit. Au lieu d'utiliser la lumière du soleil réfléchie par les nuages, ceux-ci sont identifiés par des capteurs qui mesurent la chaleur qu'ils émettent. Plus les sommets des nuages sont froids, plus ils apparaissent d'un blanc éclatant. Plus ils sont chauds, plus ils apparaissent en couleur grise, les mers (à températures généralement plus chaudes que les nuages) restant très sombres. Ainsi cette imagerie distingue nettement les nuages élevés (très froids) qu'ils soient épais et porteurs de précipitations (cumulonimbus, nimbostratus) ou inoffensifs (couches de cirrus ou cirrostratus). Il est ainsi difficile de discriminer les nuages très développés et épais aux sommets froids, des voiles nuageux de haute altitude, par définition très froids aussi. 🢂 Les radars Les images radar permettent d'appréhender les enveloppes de précipitations liées aux différents systèmes météorologiques (cyclones, orages, lignes de grains,...), d'en mesurer leur intensité, leur structure, leur déplacement et leur développement, en complément des données des imageries des satellites. |
 - Cliquer pour plus d'informations -  - Cliquer sur l'image pour agrandir - 🢂 Visualiser d'autres exemples Ouragan FLOYD (1999) Ouragan MICHELLE (2001) Tempête tropicale FIONA (2022) |
